Cité 19 #2. Zone blanche de Stéphane Michaka

 

Année de lecture: 2016

Numéro de lecture: #131

Titre: Cité 19 #2. Zone blanche

Auteur: Stéphane Michaka

Nombre de pages: 432 p.

Date de publication: 3 mars 2016

Résumé:

Faustine, une adolescente d'aujourd'hui, se retrouve brusquement plongée dans le XIXe siècle. Décor grandeur nature ? Voyage dans le temps ? La réalité est bien plus inquiétante... 
Tandis qu'elle s'enfonce dans les profondeurs de Cité 19, une ville qui ressemble à s'y méprendre au Paris du Second Empire, Faustine découvre qu'elle n'est pas la seule à vouloir détruire le simulacre. 
Mais elle doit faire vite : dans son laboratoire secret, le docteur Zapruder, qui a d'autres projets pour elle, guette le moindre faux pas de l'adolescente...

Dates de lecture: du 5 août au 09 août 2016

Format de lecture: Papier

Mots-clés:

• Voyage dans le temps
• 19ème siècle
• Meurtres
• Mystère
• Histoire

Notes et critique:

J'avais bien apprécié la lecture du 1er tome de cette série, dont vous pouvez retrouvez l'avis ici.

Cependant, mon avis de cette suite tend à être beaucoup plus mitigée.

Faustine qui s'est retrouvée dans le Paris du 19 ème siècle doit faire face à la fureur qui gronde: la Commune n'est plus très loin...

La jeune fille est toujours à la recherche de réponses quant à la disparition de son père et face aux meurtres mystérieux qui ont lieu dans la ville.

De son côté Zapruder montre son vrai visage et dévoile ses projets.

J'ai beaucoup aimé l'immersion dans ce Paris du passé. L'univers créé est intéressant et passionnant. Pourtant, dès le début de la lecture, j'ai eu du mal à me plonger dans cette lecture. J'ai trouvé que l'intrigue ne démarrait pas, qu'il y avait quelques longueurs.

Néanmoins, les pages défilaient très vite lors de la lecture car je voulais savoir comment les choses allaient se dérouler pour les personnages.

J'ai trouvé Faustine plus effacée dans ce deuxième tome, alors qu'elle est l'héroïne principale. Avec le recul, je m'aperçoit que ce n'est pas elle que je garderais en mémoire, mais Zapruder le grand méchant de la série. Même s'il peut sembler caricatural par moment, c'est le personnage qui a montré le plus de caractère. On veut savoir ce qu'il prépare, les choses qu'il va faire pour mener son projet à bien...

Cité 19 regorge de pleins d'autres personnages... Par contre, je n'ai pas trop compris les passages concernant Morgane et Vikram, plongés eux aussi dans l'univers de Cité 19. Avec le recul, les passages où ils sont mentionnés ne sont pas utiles à l'histoire alors qu'ils auraient mérités d'être davantage travaillés.

Une chose que j'ai trouvé intéressante, c'est le fait que l'auteur met davantage en avant les personnes travaillant pour Zapruder et nous montre l'envers du décor. Une partie que j'ai vraiment trouvé intéressante.

"Zone Blanche" sera rempli de révélations qui ne nous laissent pas le temps de souffler d'autant plus qu'il reprend exactement là où nous nous étions arrêtés dans le tome précédent. Pourtant, j'ai trouvé certaines choses trop "faciles" comme l'identité du père de Faustine. La mère de cette dernière a aussi une place importante dans l'histoire, mais sa résolution est trop rapide.

L'ambiance est sombre car les menaces pèsent sur l'Histoire. Laquelle est parfaitement retranscrite avec beaucoup de détails rendant le récit très crédible.

La plume de l'auteur reste fluide et nous permet de tourner les pages rapidement. J'ai beaucoup aimé l'ambiance alliant thriller/fantastique/roman historique qui fait un récit prenant et captivant. Certaines choses, dont la longueur de certains passages font quelque peu redescendre le rythme mais le final est prenant!

Cependant la fin de ce 2ème tome m'a beaucoup troublée. Alors que je m'attendais à une fin avec un point final, l'auteur laisse une ouverture. Va-t-il se lancer dans un 3ème tome? Du coup, j'aurai aimé en savoir plus...

En bref, malgré quelques défauts l'histoire reste prenante et on plonge avec plaisir dans ce Paris très 19ème... Je regrette simplement de ne pas avoir pu rentrer dans l'histoire comme je l'aurais voulu.

Note générale: