“Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire, j'ai la certitude d'être encore heureux.” Jules RENARD

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mardi 19 janvier 2016

La fille de l'hiver

 


Année de lecture: 2016
Numéro de lecture:#13




Titre: La fille de l'hiver
Auteur: Eowyn Ivey

Nombre de pages: 476 p.
Date de publication: 12 janvier 2012

Résumé:
L'Alaska, ses forêts impénétrables, ses étendues enneigées. Son silence. Sa solitude. Depuis la mort de leur bébé, le mariage de Mabel et Jack n'a plus jamais été le même. Partir vivre sur ces terres inhospitalières paraissait alors une bonne idée. Seulement, le chagrin et le désir d'enfant les ont suivis là-bas et la rudesse du climat, le travail éreintant aux champs les enferment chacun dans leur douleur. Jusqu'à ce soir de début d'hiver où, dans un moment d'insouciance, le couple sculpte un bonhomme de neige à qui ils donnent les traits d'une petite fille. Le lendemain matin, celui-ci a fondu et de minuscules empreintes de pas partent en direction de la forêt... Peu de temps après, une petite fille apparaît près de leur cabane, parfois suivie d'un renard roux tout aussi farouche qu'elle. Qui est-elle ? D'où vient-elle ? Est-elle une hallucination ou un miracle ? Et si cette petite fille était la clé de ce bonheur qu'ils n'attendaient plus ? Inspiré d'un conte traditionnel russe, La Fille de l'hiver est un roman à la fois moderne et intemporel où le réalisme des descriptions n'enlève rien à la poésie d'une histoire merveilleuse... dans tous les sens du terme.

Dates de lecture: du 19 janvier au 24 janvier 2016
Format de lecture: Papier


Mots-clés:
  • Poésie
  • Alaska
  • Paysages magnifiques
  • Vie quotidienne
  • Magie

Notes et critique:
J'ai été très agréablement surprise par ce roman. Je ne m'attendais pas à ce que l'histoire se déroule en 1920, dans les contrées glacées de l'Alaska. Je pensais en effet que c'était un roman contemporain.
Il s'agit de l'histoire de Jack et de Mabel. Ce couple suite au décès prématuré de leur bébé (il est mort-né) décide de tenter leur chance en Alaska, terre réputée fertile. Seulement, la vie qu'ils ont rêvée n'est pas celle qu'ils vivent. Le froid est glacial, l'hiver rude, le travail de la terre impitoyable. Pourtant, c'est la vie qu'ils ont choisi de vivre.
Un soir, alors que la neige vient à peine de commencer à tomber, Jack et Mabel font un bonhomme de neige, tout en pensant à l'enfant qu'ils ont perdu. Le lendemain matin, Jack aperçoit des empreintes de pas autour de la maison. Des empreintes d'enfant...


Reprenant une légende sur le même thème, on se laisse capturer par cette histoire, à la "Jack London". Ne vous attendez pas à un suspense insoutenable. Ici le rythme est calme, comme pris dans la glace de l'Alaska. Néanmoins, on ne peut pas lâcher l'histoire.
Les personnages sont attachants et touchants. Mabel montre une réelle force de caractère. Elle a subit beaucoup d'épreuves et pourtant elle se bat pour que son rêve soit une réalité. Elle croit beaucoup en la magie de cette histoire. Jack quant à lui est plus terre à terre. Il travaille la terre et songe beaucoup à l'avenir, qu'il voit sombre. Il ne croit pas trop à la magie, même si une part de lui a envie d'y croire.
J'ai également aimé les voisins avec leur caractère amicale et très campagnard, chaleureux. On ne peut que les apprécier. Ils vont être très liés avec Jack et Mabel et l’interaction entre eux tous est vraiment très intéressante.


Grâce aux descriptions très détaillées de l'auteur, on visualise très facilement les magnifiques paysages sauvages et rustiques de l'Alaska, d'il y a presque 100 ans.
La magie est très présente et l'histoire entre mythe et réalité est captivante.
Une histoire à lire, bien au chaud...



Note générale:


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