Année de lecture: 2021
Numéro de lecture: #49
Titre: Bleue
Auteur: Maja Lunde
Nombre de pages: 346 p.
Date de publication: 16 mai 2019
Résumé:
Après le succès d' Une histoire des abeilles, le retour de la romancière norvégienne qui fait rimer littérature et écologie.
Norvège, 2017. Depuis son plus jeune âge, Signe a fait passer l'écologie avant tout. Ainsi a-t-elle préféré renoncer à Magnus, dont elle ne partageait pas les idées. Aujourd'hui, elle vit sur un bateau amarré dans un fjord, au plus près de l'eau. Et c'est pour sauver l'eau qu'elle décide à soixante-sept ans d'entreprendre un dernier périple en mer, lorsqu'elle apprend qu'une opération commerciale, autorisée jadis par Magnus, menace son glacier natal. L'heure est venue pour Signe d'affronter son grand amour perdu. Pour cela, elle doit prendre la direction du sud de la France...
France, 2041. La guerre de l'eau bat son plein. Avec Lou, sa fille aînée, David a fui les Pyrénées ravagées par la sécheresse pour retrouver sa femme et leur bébé, dont il a été séparé. Mais les réfugiés climatiques sont bloqués à la frontière, et les ressources commencent à manquer. Un jour, à des kilomètres de la côte, David et Lou trouvent un voilier au beau milieu d'un champ desséché : le bateau de Signe...
Une intrigue sophistiquée et palpitante, au service d'une fable dystopique plus nécessaire que jamais.
Norvège, 2017. Depuis son plus jeune âge, Signe a fait passer l'écologie avant tout. Ainsi a-t-elle préféré renoncer à Magnus, dont elle ne partageait pas les idées. Aujourd'hui, elle vit sur un bateau amarré dans un fjord, au plus près de l'eau. Et c'est pour sauver l'eau qu'elle décide à soixante-sept ans d'entreprendre un dernier périple en mer, lorsqu'elle apprend qu'une opération commerciale, autorisée jadis par Magnus, menace son glacier natal. L'heure est venue pour Signe d'affronter son grand amour perdu. Pour cela, elle doit prendre la direction du sud de la France...
France, 2041. La guerre de l'eau bat son plein. Avec Lou, sa fille aînée, David a fui les Pyrénées ravagées par la sécheresse pour retrouver sa femme et leur bébé, dont il a été séparé. Mais les réfugiés climatiques sont bloqués à la frontière, et les ressources commencent à manquer. Un jour, à des kilomètres de la côte, David et Lou trouvent un voilier au beau milieu d'un champ desséché : le bateau de Signe...
Une intrigue sophistiquée et palpitante, au service d'une fable dystopique plus nécessaire que jamais.
Dates de lecture: du 18 mars au 23 mars 2021
Format de lecture: Papier
Mots-clés:
- Dystopie
- Futur
- Avenir
- Famille
- Survie
- Eau
- Mer
- Glacier
- France
- Norvège
Notes et critique:
J’avais déjà découvert la plume de Maja Lunde avec son précédent roman “Une histoire des abeilles” qui revenait sur l’avenir de ces insectes. J’étais ressortie de cette lecture avec un sentiment d’angoisse et d’urgence.
Ainsi lorsque j’ai pu lire ce second volet, “Bleue” consacré à l’eau, je n’ai pas hésité…
Car effectivement la protection de l’eau est indispensable à notre survie. Nous ne pouvons pas nous en passer, ne serait-ce qu’un seul jour…
Le roman est divisé en deux parties. L’une se déroulant en Norvège, en 2017, avec Signe qui revient chez elle, au pied du glacier, après plus de 50 ans d’absence. Elle constate que ce dernier n’existe plus, à son grand désespoir.
La seconde partie, se passe dans le futur, en 2041, dans le Sud de la France, où David et sa fille Lou, ont fui des incendies: ce sont des réfugiés climatiques.
Je dois dire que j’ai eu du mal à m’attacher à Signe, entre les passages du passé et son présent.
Car nous la suivons à travers ses souvenirs quand elle se battait pour sauver son glacier, menacé par la construction d’une centrale électrique.
Par contre, j’ai beaucoup aimé la partie consacrée à David et sa petite fille Lou qui ont fui leur vie à Argelès car elle a été détruite par un incendie. Un incendie difficile à éteindre car le sud de la France n'a pas connu une seule pluie depuis plus de cinq ans. La sécheresse a fait fuir tout le monde. Tous les deux attendent d’être prochainement rejoint par Anna, sa femme et leur fils, Auguste. Ils devaient se rejoindre dans un camp de réfugiés.
Nous suivons donc ses deux histoires, chaque chapitre alternant entre passé et futur. Comme je l’ai déjà dit plus haut, j’ai beaucoup aimé celle se déroulant dans le futur. On sent l’urgence de la situation, la douleur de ne pas pouvoir utiliser l’eau comme les personnages le souhaitent… C’est assez effrayant comme situation. Car l’eau est rationnée entre les différents réfugiés. L’eau de la mer ne fait que monter mais hélas, elle n’est pas potable...La chaleur grimpe elle aussi….
Ainsi lorsque j’ai pu lire ce second volet, “Bleue” consacré à l’eau, je n’ai pas hésité…
Car effectivement la protection de l’eau est indispensable à notre survie. Nous ne pouvons pas nous en passer, ne serait-ce qu’un seul jour…
Le roman est divisé en deux parties. L’une se déroulant en Norvège, en 2017, avec Signe qui revient chez elle, au pied du glacier, après plus de 50 ans d’absence. Elle constate que ce dernier n’existe plus, à son grand désespoir.
La seconde partie, se passe dans le futur, en 2041, dans le Sud de la France, où David et sa fille Lou, ont fui des incendies: ce sont des réfugiés climatiques.
Je dois dire que j’ai eu du mal à m’attacher à Signe, entre les passages du passé et son présent.
Car nous la suivons à travers ses souvenirs quand elle se battait pour sauver son glacier, menacé par la construction d’une centrale électrique.
Par contre, j’ai beaucoup aimé la partie consacrée à David et sa petite fille Lou qui ont fui leur vie à Argelès car elle a été détruite par un incendie. Un incendie difficile à éteindre car le sud de la France n'a pas connu une seule pluie depuis plus de cinq ans. La sécheresse a fait fuir tout le monde. Tous les deux attendent d’être prochainement rejoint par Anna, sa femme et leur fils, Auguste. Ils devaient se rejoindre dans un camp de réfugiés.
Nous suivons donc ses deux histoires, chaque chapitre alternant entre passé et futur. Comme je l’ai déjà dit plus haut, j’ai beaucoup aimé celle se déroulant dans le futur. On sent l’urgence de la situation, la douleur de ne pas pouvoir utiliser l’eau comme les personnages le souhaitent… C’est assez effrayant comme situation. Car l’eau est rationnée entre les différents réfugiés. L’eau de la mer ne fait que monter mais hélas, elle n’est pas potable...La chaleur grimpe elle aussi….
Comme dans le roman précédent, on ne peut pas rester indifférent face à une telle description de la situation. La plume de l’auteure nous emmène aux côtés des personnages que nous avons envie d’aider à survivre. On ne peut pas s’empêcher de nous poser des questions sur notre propre comportement par rapport à l’eau, si précieuse, déjà de nos jours.
Même si je reste assez mitigée quant à la partie de Signe, à laquelle je n’ai pas réussi à m’attacher, il n’en reste pas moins que son combat pour sauver son glacier est très louable.
En bref, j’ai passé un très bon moment en compagnie de “Bleue” et de son thème qui fait frissonner devant tant de réalisme. Un livre qui nous questionne...
Même si je reste assez mitigée quant à la partie de Signe, à laquelle je n’ai pas réussi à m’attacher, il n’en reste pas moins que son combat pour sauver son glacier est très louable.
En bref, j’ai passé un très bon moment en compagnie de “Bleue” et de son thème qui fait frissonner devant tant de réalisme. Un livre qui nous questionne...
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