“Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire, j'ai la certitude d'être encore heureux.” Jules RENARD

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samedi 19 janvier 2019

Le week-end de Natasha Preston

 


Année de lecture: 2019
Numéro de lecture: #14



Titre: Le week-end
Auteur: Natasha Preston

Nombre de pages:  371 p.
Date de publication:  21 décembre 2017

Résumé:
« Ils pensent qu'ils sont invincibles. Ils pensent pouvoir faire et dire ce qu'ils veulent, sans jamais avoir à en assumer les conséquences. Ils ne m'ont pas laissé le choix. Il est temps pour eux de payer pour leurs péchés. »

Un week-end entre amis, dans un chalet loin de tout,  c’est exactement ce dont Mackenzie avait besoin.  La bande se retrouve, impatiente que la fête commence.
Un verre, puis deux.  Et la nuit tombe dans l’oubli.
Au réveil, c’est l’horreur.  Deux d’entre eux sont morts,  sauvagement assassinés.  Aucune trace d’effraction ni signe de lutte.  Les cinq survivants n’ont d’autre choix que de se suspecter…
Quelqu’un ne dit pas la vérité.  Et la première erreur de Mackenzie est de croire que ce cauchemar est terminé.


Dates de lecture: du 19 janvier au 22 janvier 2019
Format de lecture:  Papier


Mots-clés:
  • Weekend
  • Amitié
  • Meurtres
  • Enquête
  • Thriller
  • Young adult


Notes et critique:

J’avais découvert l’auteur grâce à son roman précédent “La cave” que j’avais adoré. 

Mackenzie se prépare à passer un week-end en compagnie de ses amis, dans un chalet, à la campagne. 
C’est l'occasion de passer de bons moments…  La fête commence, les verres s'accumulent, puis la nuit tombe… 
Le réveil se révèle être l'horreur, car deux des amis de Mackenzie ont été assassinés. 
Il n’y a eu aucune trace d'effraction, ni signe de lutte. 
Bientôt tous se suspectent les uns les autres car le tueur est forcément parmi eux.

Comme avec La cave, Natasha Preston signe ici un nouveau polar psychologique, où l'angoisse est présente à chaque page. Mais si l'intrigue de départ était intéressante, il m'a manqué quelques petites choses pour rendre le récit encore plus piquant. 

Dès le début du récit, on sent qu’il à déjà quelques tensions dans le groupe, mais on n’en sait pas plus pour le moment. 

La soirée entre eux tourne vite à la beuverie et le lendemain matin, notre héroïne s’éveille avec un bon mal de tête. 

C’est d’ailleurs elle qui trouve ses amis dans la cuisine, dans un bain de sang. Quel choc pour elle!

Ses amis ont été sauvagement assassinés, avec plusieurs coups de couteau. Le plus bizarre dans tout ça, c’est qu'il y à aucune traces d'effraction. Le tueur est donc parmi ses amis. Le doute n’est pas permis. Mais qui aurait pu faire ça ? 

Dès les premières pages nous apprenons à connaître, avec quelques difficultés pour moi, les nombreux personnages. 

J’ai confondu pendant de nombreux moments les noms et les caractères de tout ce monde. 

Du coup, je ne me suis pas particulièrement attachée aux personnages. L’auteure ne revient pas beaucoup sur leur vie, ce que j’ai trouvé dommage car cela nous aurait peut permis de les identifier plus facilement et surtout de s'attacher à eux au cours du récit. 

Du point de vue de l'intrigue, je voulais à tout prix savoir qui était le coupable. L’auteure à construit tout son récit autour de l’événement dont nous ne savons au résultat pas grand chose, et qui s’est passé en dehors du roman que nous avons entre les mains. J’ai eu l'impression d’être exclue de cette intrigue. Il m'a manqué des éléments. 

L'enquête sera menée au fil des interrogatoires des adolescents. 

Concernant le rythme, si les événements arrivent assez tôt dans le roman, la suite est plutôt lente, avec très peu de rebondissements. J'aurais aimé un rythme plus rapide, où les choses s'enchaînent. 

Notre attention peut ainsi se perdre dans le roman, et nous avons envie d'accélérer les choses. 

En bref, “Le weekend” est un thriller avec qui on passe un bon moment, mais sans plus. On aurait aimé plus de rebondissements, d’action et surtout d’être plus proches des personnages. La plume de l’auteur est fluide, mais c’est sans plus. 

J’en reste assez déçue car je n’y ai pas retrouvé la tension psychologique de son précédent roman. 

Note générale:





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