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jeudi 15 août 2019

Kisanga de Emmanuel Grand

 


Année de lecture: 2019
Numéro de lecture: #154



Titre: Kisanga 
Auteur:  Emmanuel Grand

Nombre de pages:  480 p.
Date de publication:  2018

Résumé:
Carmin, le fleuron minier français, signe un partenariat historique avec la Chine afin d'exploiter un exceptionnel gisement de cuivre au Congo. Annoncé en grande pompe par les gouvernements respectifs, soutenu par les banquiers d'affaires, le projet Kisanga doit être inauguré dans trois mois. Un délai bien trop court pour Olivier Martel, l'ingénieur dépêché sur place pour le piloter, mais en principe suffisant pour les barbouzes chargées de retrouver un dossier secret qui pourrait faire capoter l'opération s'il tombait entre certaines mains. Celles de Raphaël Da Costa, par exemple, un journaliste qui s’est déjà frotté à Carmin par le passé. Une course-poursuite s’engage au cœur de la savane katangaise et sur les pistes brûlantes du Kivu pour découvrir ce que dissimule le nom si prometteur de Kisanga.


Dates de lecture: du 13 août au 16 août 2019
Format de lecture: Papier


Mots-clés:
  • Afrique
  • Minerais
  • Chine
  • Marchés
  • Conflits
  • Thriller


Notes et critique:

Ce roman faisait partie de la sélection 2019 pour le Prix des Lecteurs du Livre de Poche. J'avoue avoir été intriguée par ce roman.
Seulement ma lecture s'est effectuée d'une façon que je ne m'avais pas prévue. Même si je l'ai lu en 3 jours, je n'ai pas pu accroché à cela à ce roman dont on vantait les nombreuses qualités.
Au Musée de la Marine, en grande pompe, sous l'oeil d'une foule comprenant les plus hauts personnalités de la politique et de l'économie, est annoncé le lancement de Kisanga par la compagnie minière Carmin. Il s'agit d'un partenariat avec la Chine dans le but d'exploiter un gisement de cuivre en pleine savane congolaise.
Les chefs se félicitent de cette opération. Mais dans le même temps, l'entreprise Carmin rend hommage à l'un de ses employés, décédé récemment, dans des circonstances plus que suspectes et que les services secrets français recrutent une équipe pour aller récupérer un dossier très important au COngo.

Je dois dire que j'ai été assez déçue par ce roman. J'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire, puis enfin à m'attacher aux personnages.
De plus, l'histoire manquait pour moi de rythme. Certaines scènes étaient assez bien décrites et donnaient un rythme élevé au récit, rendant l'intrigue captivante, d'autres, au contraire, étaient assez lentes et l'intrigue, à mon sens, ne décollait pas. Ce manque de rythme ne m'a pas donné envie de lire, vite, s'entend, le roman pour savoir ce qu'il allait se passer pour la suite. Le destin des personnages ne m'intéressait pas particulièrement. D'ailleurs, il m'est arrivé à les confondre à plisseurs, c'est dire l'intérêt que je portais au roman....
Le roman est présenté comme un thriller mais hélas, je n'ai pas retrouvé ce suspense tant annoncé.

Pourtant, l'auteur revient sur ces affaires dont on parle parfois beaucoup et où il est question de grands enjeux économiques. Mais aussi, et ça, on le sait peut être moins, de grands enjeux politiques, entre plusieurs pays parfois.
Et l'argent mène bien souvent aux problèmes! Cela va être le cas ici.
On suit dans le roman un journaliste, une équipe d'intervention des secrets français, mais aussi les employés de Carmin qui croient au projet et qui s'investissent pendant quelques mois... Le récit ne fait que montrer que tout le monde cache bien son jeu, que rien n'est clair dès le départ et que tout le monde peut retourner sa veste en cours de route.
Il y a aussi le contexte africain, bien loin des normes européennes, avec l'argent qui achète tout ou presque, les hommes, les armes et autres. Les employés de Carmin devront combiner avec ces nouvelles données.

En bref, j'ai été déçue de ce roman, bien loin du thriller annoncé. Le rythme est beaucoup trop inégal pour moi et je me suis ennuyée pendant ma lecture. Le seul point positif, c'est pour moi, la fidèle description des magouilles des huiles, qui font tout pour s'en mettre plein les poches.


Note générale:





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