La révérence de l'éléphant de Laura Trompette

Année de lecture: 2021

Numéro de lecture: #144

Titre: La révérence de l'éléphant

Auteur: Laura Trompette

Nombre de pages:  384 p.

Date de publication:  9 février 2021

Résumé:

« Tout le monde devrait mourir ainsi. Entourée d’amour, sous un ciel clément, dans un jardin, avec un petit singe qui traîne pas loin. Mourir au coeur de la vie, avec délicatesse. Éteindre la douleur au moment opportun. Avoir le choix, le contrôle de l’interrupteur. »

Marguerite est comme l’éléphant de Tanzanie : dans son Ehpad cannois, elle sent que son monde rétrécit. Elle veut tirer sa révérence, mais en France, ce choix ne lui appartient pas. Alors elle entend bien mourir ailleurs, dans la dignité. Avant cela, elle a une dernière tâche à accomplir : redonner goût à l’amour à son petit-fils, Emmanuel. Ce dernier, photographe animalier en Tanzanie, lui semble plus préoccupé par le sort des éléphants d’Afrique que par la solitude dans laquelle il s’est enfermé. La solitude, c’est aussi le lot de Roxanne, depuis qu’elle a abandonné sa carrière de joueuse de poker pour trouver un sens à sa vie. Son arrivée dans la maison de retraite de Marguerite va bousculer leur destin.

Comme une valse à trois temps, un roman qui aborde avec finesse le choix de mourir, la disparition des éléphants d’Afrique et la renaissance du sentiment amoureux. 

Dates de lecture: du 16 août au 22 août 2021

Format de lecture:  Papier

Mots-clés:

• Afrique
• Eléphant
• Photographies
• Maladie
• Vieillesse
• Amour
• Feel-good

Notes et critique:

J’avais beaucoup entendu parler de ce livre lors de sa parution et comme bien souvent, j’ai voulu découvrir ce roman également.

Durant la totalité du texte, nous suivons les points de vue de trois personnages: Marguerite qui réside dans un Ephad et qui est en fin de vie. Elle est maintenant atteinte d’un cancer et souhaite mourir comme elle l’entend.

Emmanuel est un photographe animalier en Tanzanie. Il travaille sur la protection des éléphants et leur cohabitation pas toujours facile avec les Massaï. C’est le petit-fils de Marguerite. Ils sont restés très proches. Il ne comprend pas les conditions de son aînée pour partir.
Roxanne est une ancienne joueuse de poker. C’est elle qui va essayer de concilier les deux personnages précédents en faisant valoir à l’autre son point de vue.

Je dois avouer que le résumé donnait le ton pour le roman: c’est un texte qui fait la part belle aux émotions et aux sentiments des personnages. Pourtant, cela n’a hélas pas fonctionné pour moi. Il m’aura manqué ce petit quelque chose qui m’aurait permis de m’attacher aux personnages, d’être touchée par leur histoire et par ce qu’il leur arrivait.

Les thèmes abordés par l’auteure auraient pu être un plus pendant ma lecture. Il est question de deuil, de maladie, de reconstruction, de l’avenir de certains animaux. Ils sont très intéressants, je ne dis pas le contraire, mais avec ce petit “quelque chose” qui me manquait, cela aurait été une lecture touchante et captivante.
Du coup, je ne me suis pas attachée aux personnages car il me manquait trop d’émotions. Pourtant, Marguerite et sa vision des choses ont su m’émouvoir à certains moments. J’ai même eu les larmes aux yeux. Mais c’est tout.

J’ai beaucoup aimé le voyage en Afrique, avec les nombreuses descriptions qui donnent envie de voir de nos propres yeux certains paysages.

En bref, je suis ressortie de cette lecture avec beaucoup de regrets. Dommage…

Mais n’hésitez pas à tester vous-même, vous n’aurez peut-être pas le même ressenti que moi…

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Note générale: